Quand j’ai vu cette vidéo, j’ai été époustouflée par les images et j’ai adoré la musique qui les accompagne. Alors je l’ai regardée une seconde fois et là, je me suis demandée ce qui me branchait le plus. Est-ce que c’est la peur que m’inspireraient ces bestioles ? Ou bien est-ce que c’est la beauté des images ?
En fait, ce qui m’a épatée, c’est le tempo, et à un double niveau. D’abord, celui de l’animal. Il y a quelque chose de totalement pur, évident, dans la manière d’être. Le requin ne se pose pas la question de savoir si il est à son avantage, il ne juge pas, ne se compare pas aux autres, il n’est pas angoissé par l’image qu’il renvoie, il est. Et il est purement lui même.
Quand je regarde le chat, ou n’importe quel autre animal, c’est pareil. Certes, ils peuvent se battre sans pitié pour la survie, le territoire ou la reproduction, mais ils ont une manière d’être à eux mêmes totalement pleine. Sans auto jugement ni dévalorisation, ni mascarade destinée à se montrer tels qu’ils ne sont pas. Un requin n’essaie pas d’être un chat et un chat ne se rêve pas en aigle… Il est parfaitement tel qu’il est.
Et si nous essayions plus souvent d’être nous mêmes, seulement nous mêmes au lieu de nous inventer des rôles qui nous vont mal ? Renouer avec « je suis comme je suis ; et tel que je suis, je suis parfait(e) », voilà qui nous permettrait d’avoir cette fluidité dans les mouvements, cette simplicité évidente d’être la personne que l’on est, ce tempo parfait du poisson dans l’eau !
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